L’histoire de Valence et de son opposition aux accusations de racisme, déclenchées par l’agression de l’attaquant du Real Madrid Vinicius, se poursuit sans relâche. C’est ce qu’a confirmé le tabloïd local de la ville, Super Deporte, qui a une fois de plus pris la défense de son équipe et de ses supporters.
Pour rappel, la saga a commencé lorsque l’attaquant brésilien a été agressé verbalement lors d’un match de la Liga au stade Mestalla contre Valence. L’incident est malheureusement le dernier d’une série d’incidents au cours desquels le joueur de 22 ans a été victime d’insultes raciales. Dans la foulée, la fédération espagnole de football a réagi en fermant partiellement le stade de Valence pour cinq matches et en imposant une amende de 39 000 livres sterling. Une décision que Valence a l’intention de contester, la jugeant tout à fait injuste.
De son côté, le Real Madrid n’a pas hésité à prendre l’incident raciste comme un affront, le qualifiant de “crime de haine”, et a ensuite déposé une plainte officielle auprès du bureau du procureur général de l’État espagnol. Cependant, Super Deporte, le journal de Valence consacré au sport, maintient une position inflexible. Selon le Daily Mail, son récit consiste à absoudre les supporters de l’équipe et la ville de l’étiquette de racisme. Ils n’ont pas hésité à décrire Vinicius comme “l’enfant gâté du Real Madrid”. La publication est allée jusqu’à lancer une campagne publique contre les géants espagnols, visant le président du club, Florentino Perez, dans leur protestation.
En effet, cette campagne enflammée s’est illustrée dans une récente couverture, sur laquelle le mot “Non” était inscrit en rouge vif. La publication a été directe dans ses messages, refusant de changer de position. Parmi les proclamations, on trouve : “Non à la machinerie de Florentino”, “Non aux mensonges (de l’entraîneur Carlo) Ancelotti” et “Non à la punition sans précédent infligée à Mestalla”. Ils sont inébranlables et se mobilisent contre le traitement réservé à leur ville et à leur équipe : “Non à d’autres griefs, non à la campagne contre notre ville et non à l’histoire de Madrid”.
Il ressort clairement de ces déclarations qu’ils estiment que Valence est injustement visé, même si Vinicius a déjà été victime d’insultes raciales cette saison.