Une soirée parfaite. Près de 35 000 Uruguayens ont rempli le MetLife Stadium dans le New Jersey et ont apprécié la large victoire de l’Uruguay sur la Bolivie. La diaspora orientale, qui possède une importante colonie dans cette partie des États-Unis, a vécu sa soirée comme si elle avait été au stade Centenario de Montevideo.
L’Uruguay a remporté sa deuxième victoire de la Copa América 2024, a marqué un impressionnant nombre de buts. Et bien que mathématiquement l’équipe n’est pas encore qualifiée pour les quarts de finale, tout raisonnement avec un minimum de logique le place premier du groupe et en quart de finale le samedi 6 juillet à Las Vegas contre un adversaire entre le Brésil et la Colombie. En effet, la première mi-temps a été un véritable spectacle footballistique. Intensité maximale, pression, attaque, le genre de jeu voulu par Marcelo Bielsa, et des occasions de marquer. Un but de Facundo Pellistri et un autre de Darwin Nuñez, qui a marqué lors de sept matches consécutifs pour les bleus et blancs, avec 10 buts au cours de cette période.
Il était presque impensable de maintenir ce rythme pendant 90 minutes. La deuxième mi-temps a été plus équilibrée, mais la faiblesse footballistique de la Bolivie est incontestable. Bielsa n’a pas ordonné de changement, et malgré le changement de rythme, d’autres buts bleus ont été marqués. Maxi Araújo, Fede Valverde et Rodrigo Bentancur en fin de match ont scellé la victoire. Le public a également eu le plaisir de voir Luis Suárez sur le terrain dans les 10 dernières minutes. Lorsqu’ils ont compris que le meilleur buteur de la Celeste entrait en jeu, ils ont fêté l’événement comme s’il s’agissait d’un but.
Cette équipe a un objectif, elle a soif de gloire et elle est dans la course. Mais “jamais favori, toujours derrière” est plus qu’un slogan, c’est un mode de vie. La candidature est donc proclamée sans tambour ni trompette. La première phase est terminée, car face aux Etats-Unis, lundi, lors du dernier match du groupe, la confirmation de la première place ne devrait être qu’une formalité. Ensuite, la vraie compétition commencera. La Colombie et le Brésil attendent dans les coulisses.