Ce mardi pour la première journée du groupe F, la France a dompté l’Allemagne dans un match un peu rude où Benjamin Pavard a reçu un choc de la part de Robin Gosens. Indignée, la Fifpro s’est plainte auprès de l’UEFA que la charte anti-commotion cérébrale n’a pas été appliquée.
En effet, la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (FIFPRO) a reçu la semaine dernière, la Charte sur les commotions cérébrales et a souligné l’importance de sa mise en œuvre par le personnel médical afin de protéger les joueurs. Cette charte consiste à agir contre les commotions cérébrales.
Hier, Benjamin Pavard a été victime d’un de ces cas. Après que Hummel a marqué contre son camp donnant l’avantage aux Bleus, les Mannschaft ont cherché par mille moyens d’égaliser le but. Dans la foulée, Robin Gosens a heurté Pavard sur un centre et le défenseur est tombé dans une chute libre.
Quelques secondes après, il s’est relevé et a suivi les soins des médecins. Interrogé sur le choc, Pavard a déclaré : «J’ai pris un sacré choc. J’étais un peu KO pendant 10 à 15 secondes. Après, ça allait mieux», a-t-il expliqué sur beIN Sports après la rencontre. Malgré que le français s’est remis, la Fifpro s’indigne contre le silence de l’UEFA.
«La Fifpro est en contact avec l’UEFA pour savoir pourquoi la charte sur les commotions cérébrales n’a pas été appliquée et pourquoi Benjamin Pavard n’a pas quitté le terrain lors du match entre la France et l’Allemagne», a indiqué le syndicat des joueurs Fifpro.
L’UEFA ouvre une enquête sur le choc !
Suite à cette plainte, l’UEFA a ouvert une enquête sur les circonstances de la sortie temporaire de Benjamin Pavard. Cette procédure consiste à savoir si le défenseur français était vraiment en état de continuer la rencontre, mais aussi si la gravité de la faute ne méritait pas un carton rouge. Alors, si les hypothèses sortent des réponses négatives, Robin Gosens risque d’être suspendu bien que le match soit déjà terminé.