Peu après avoir été accusé d’être “sexiste” suite à ses déclarations sur l’affaire Rubiales, Dani Carvajal a participé mercredi à la conférence de presse de l’équipe nationale espagnole pour se défendre sur le sujet, puisqu’il ne s’est pas rangé du côté de la joueuse Jenni Hermoso.
“A aucun moment je n’ai dit que Jenni Hermoso n’était pas une victime, mais j’ai dit que la présomption d’innocence devait être préservée. Je ne pense pas que le président [Luis Rubiales, qui a depuis été suspendu de ses fonctions] se soit bien comporté, mais je ne suis pas là pour juger qui que ce soit”, a-t-il déclaré dans des propos cités par le journal Marca.
“Nous sommes dans le collimateur de beaucoup de gens. Ce n’est pas un sujet agréable pour nous, j’aimerais que les gens ne parlent que de la Coupe du monde féminine que nous avons remportée. Nous savons ce que le football représente pour l’Espagne et nous essayons de donner le meilleur de nous-mêmes, mais nous sommes sous les projecteurs des médias et nous essayons de calmer le jeu”, a-t-il ajouté.
Mardi, après avoir lu un communiqué condamnant l’attitude de Luis Rubiales, critiquée par Veronica Boquete, le défenseur de 31 ans a choisi de ne pas porter de jugement sur la position de Luis Rubiales, mais il a utilisé certaines expressions, comme “rester sur la touche”, qui ont suscité des critiques sur les réseaux sociaux, notamment de la part de l’ancien joueur de Barcelone, Marc Crosas.
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