Solidité, hiérarchie, présence, personnalité et football absolu. La double confrontation de Cristian Christian Romero avec la sélection argentine a une fois de plus démontré qu’il fait partie des meilleurs défenseurs centraux du monde, même si, pour beaucoup, cette étiquette est singulière et ne concerne que l’Argentin. Le joueur de Tottenham a dû se battre avec Enner Valencia au début du match contre l’Équateur, puis avec Moreno Martins à La Paz, mais tous deux ont été laissés sur le carreau.
Après avoir vu le niveau de “Cuti” Romero, Jorge Burruchaga, champion du monde avec l’Argentine au Mexique en 1986, n’a pas mâché ses mots dans son analyse du défenseur et a fait une demande spéciale : “On m’appelle Van Dijk et on me dit que c’est le meilleur défenseur du monde. Cuti Romero est 10 fois plus fort. Si vous cherchez les meilleurs défenseurs, ils ne sont pas rapides. Cuti a l’équilibre et la vitesse. Il est extraordinaire”, a déclaré Burruchaga.
Le trident composé de Dibu Martínez, Cuti Romero et Nicolás Otamendi a gardé sa cage inviolée lors de 16 des 19 matches qu’il a disputés avec l’Argentine. Par ailleurs, après avoir vu le jeu de Romero, son entraîneur à Tottenham, Angelos Postecoglou, s’est montré élogieux à l’égard de l’Argentin : “Je ne voudrais pas jouer contre Cuti Romero. La plupart des garçons n’aiment pas s’entraîner avec lui. C’est un vrai compétiteur. C’est ce que j’aime chez lui”.
Romero va maintenant retourner à Tottenham pour continuer à évoluer en Premier League. Il devra ensuite retourner en Argentine pour la double confrontation contre le Paraguay et le Pérou lors de la prochaine trêve, dans pas longtemps. Pour rappel, le champion du monde 2022 a fait ses débuts avec Belgrano en 2016 à l’âge de 18 ans, n’a joué que 19 matches et est parti pour le Genoa en Italie en 2018. Avant cela, il avait été lié à Boca Juniors, mais les négociations ont été tronquées et le transfert ne s’est jamais concrétisé.