Pep Guardiola était visiblement ému lorsqu’il s’est adressé aux micros de Movistar Liga de Campeones relayé par Mundo Deportivo, quelques minutes après avoir éliminé le Real Madrid pour s’offrir la finale de la Ligue des champions 2022/23. D’une certaine manière, il se vengeait de ce qui s’était passé la saison dernière, lorsque le Real s’était imposé en demi-finale face aux Cityzens.
“Nous avons joué avec la douleur au ventre de l’année dernière et nous avons tout sorti. Nous sommes très heureux d’être en finale”, a-t-il déclaré en premier lieu. Après le match nul 1-1 à l’aller, la victoire 4-0 a été obtenue dans un duel très différent de celui de Santiago Bernabéu : “Au match aller, j’avais décidé de faire jouer un joueur intérieur plus en arrière et aujourd’hui, je l’ai fait jouer plus en avant. Nous avons pu attaquer avec plus de fluidité. Cette année, à domicile, nous nous sentons très, très forts. Je ne sais pas pourquoi, mais nous nous sentons très à l’aise”, a expliqué Guardiola lorsqu’on lui a demandé quelle était la différence entre les deux matches.
Cependant, comme à son habitude, il a également eu le temps de faire son autocritique sur une phase du match : “Au début de la deuxième mi-temps, nous nous sommes beaucoup précipités et c’est pour cela que nous n’avons pas été très bons. Mais c’est normal. On le voit de près, on se précipite et ça nous coûte plus cher, même si dans l’ensemble nous avons joué un match extraordinaire”, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, sur le plan individuel, il a fait l’éloge de Rodrigo Hernandez, qui a joué un rôle clé dans la victoire de City : “Tout le monde parle de Haaland et il le mérite, mais sans Rodrigo, nous ne serions pas là. Sa présence est très importante”, a-t-il déclaré à propos du milieu de terrain espagnol.
En outre, il a loué la prestation de Courtois dans les buts du Real Madrid : “Ils ont donné le Ballon d’Or à Karim (Benzema) et il le mérite, mais s’ils l’avaient donné à lui, il l’aurait également mérité”, a-t-il déclaré. Enfin, interrogé sur l’Inter, l’adversaire de Manchester City en finale le 10 juin, il a appelé à la prudence, même si son équipe est favorite : “Une équipe italienne est une équipe italienne. Il n’y a rien de mieux pour une équipe italienne que d’être l’outsider. Mais nous aurons le temps d’en parler”, a-t-il conclut.