Joao Cancelo a accordé une longue interview au journal O Jogo ce mercredi, dans laquelle il a éclairci les choses à propos de son départ de Manchester City lors du marché d’hiver, lui qui joue désormais pour le Bayern Munich.
L’ancien joueur du Benfica a de nouveau souligné que le départ du club anglais s’était fait d’un commun accord et qu’il n’avait aucun problème avec Pep Guardiola. “Comme il l’a déjà dit, il a trouvé une façon de jouer, après la Coupe du monde, dans laquelle il a commencé à jouer avec un arrière plus à l’intérieur, où j’ai aussi joué, et il a aimé ce qu’il a vu avec Rico Lewis et Nathan Aké. J’ai respecté sa décision parce que je le dois et c’est une équipe de grands footballeurs”, a commencé par dire l’international portugais.
“Mais je pense qu’un joueur est toujours un peu égoïste. Tout joueur veut se sentir important, veut jouer et quiconque dit le contraire ment. Un joueur compétitif, comme moi, qui aspire à gagner des titres, veut juste jouer. C’est comme Pep a dit, j’ai besoin de jouer pour être heureux. Il ne s’agit pas de dévaloriser mes coéquipiers, car pour jouer les autres restent sur le banc. Mais je pensais que je méritais de jouer et lui non. Alors on a parlé, c’était une conversation , ce n’était pas une discussion, et nous avons décidé que le mieux serait que je quitte ce marché”, a poursuivi João Cancelo.
Tout s’est passé un peu à la hâte et heureusement, parce que j’ai bien fait les choses tout au long de ma carrière, la possibilité s’est présentée de jouer pour une équipe comme le Bayern. Une opportunité que je ne pouvais pas refuser. Mais je suis très reconnaissant à Manchester City et aux fans. Je suis un joueur passionné, un jour on m’a volé et le lendemain je jouais contre Arsenal, il semblerait que certains oublient ça et donnent l’idée que je voulais quitter City de force. C’était par mutuelle accord. Si City ne voulait pas, ne me laisserait pas partir, car j’avais un contrat. Je suis très professionnel, j’ai toujours donné mon visage pour tous les clubs», a-t-il conclu.