La défense de Dani Alves reste ferme dans son argumentation : un rapport sexuel a bien eu lieu, mais il a toujours été consenti. Pour cela, ils s’appuient sur l’existence de pertes vaginales chez la victime présumée, qui confirmeraient son acceptation du rapport sexuel. Cependant, cette théorie a aujourd’hui été infirmée par la science.
En effet, selon Mundo Deportivo, les experts ont qualifié cette défense de dénigrante pour la victime, ainsi que de ridicule. Ils affirment qu’il existe une croyance répandue selon laquelle l’absence de blessures ou de larmes indique qu’il y a eu consentement. Or, dans de nombreux cas, il s’agit d’une réaction physiologique du corps pour survivre. En outre, plusieurs études montrent que des situations extrêmes de stress, de peur, de douleur ou de répulsion comme celle-ci augmentent parfois le flux sanguin vers les organes génitaux et, par conséquent, la lubrification.
Rappelons également que Cristóbal Martell (l’avocat en charge de la défense de Dani Alves) affirme qu’il y a eu un écart de deux minutes entre le moment où le footballeur est entré dans la salle de bain et celui où la victime l’a fait. Une preuve, selon lui, qui démontre qu’il y est allé de son plein gré. Une chose est certaine, la situation de l’ancien barcelonais se complique chaque jour un peu plus.