Sergio Contreras, plus connu dans le football sous le nom de Koke, est dans le collimateur de la justice espagnole. Celui qui a été joueur de Malaga, de l’Olympique de Marseille, du Sporting de Lisboa ou du Rayo Vallecano, parmi les plus en vue, risque une peine de 16 ans de prison pour avoir dirigé un réseau de trafic de drogue qui a fait le commerce de grandes quantités de drogue qui ont été transportées vers d’autres pays de la géographie européenne, selon ce qu’EFE a avancé.
Le procès, qui est prévu ce lundi au tribunal provincial de Malaga, comptera 17 accusés comme protagonistes, qui auraient une relation étroite avec cette organisation et parmi eux se trouvent la partenaire de l’ex-footballeur et son frère. Sergio Contreras a tenu un rôle clé au sein de ce réseau, puisqu’il était chargé de donner le feu vert aux opérations, selon le parquet.
L’ancien malaguista n’était pas le seul pilier de cette organisation criminelle, car il y a une autre personne qui aurait exercé la même fonction que l’accusé principal. Tous deux encourent une peine de 16 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 15 millions d’euros, tandis que les autres sont accusés d’un délit contre la santé publique et détention d’armes, dont la peine est d’environ quatre ans de prison.
L’opération policière, qui a eu lieu à Séville, Malaga et Grenade, nous a permis de détecter un grand nombre de conversations téléphoniques au cours desquelles le principal accusé a échangé des informations avec d’autres membres de l’organisation sur la manière de gérer certaines des expéditions importantes qu’ils ont reçues.
Ce n’est pas la première fois que Koke est poursuivi par les tribunaux. L’ancien footballeur était l’un des 20 arrêtés lors d’une opération contre le trafic de drogue au cours de laquelle la Garde civile a saisi une tonne de haschisch et plusieurs armes. Koke a passé un an et huit mois en prison après avoir payé une caution de 15 000 euros avec laquelle il a obtenu une libération provisoire. “Passer par la prison n’est pas la pire chose au monde, c’est dur, bien sûr. Être ici vous fait vivre des choses impensables et penser comme un prisonnier”, a-t-il reconnu dans une interview pour El Desmarque TV .