Un Barcelone énorme et affamé a dévoré du début à la fin une équipe du Real Madrid désastreuse qui a exposé sur le terrain à Riyad toutes les lacunes en Supercoupe d’Espagne qu’elle avait bien avant la Coupe du monde.
L’équipe de Carlo Ancelotti est en chute libre et n’est plus que l’ombre de l’équipe solide et dynamique qui était en pleine forme jusqu’au dernier Clasico d’octobre 2022. Depuis cette victoire, la situation des deux équipes a été bouleversée. On peut voir un Barça revenant d’Arabie en pleine confiance et renforcé, à l’inverse d’un Madrid inexistant en état de crise.
Du premier au dernier joueur madrilène, à l’exception du gardien belge qui a empêché un but, tous ont été surclassés par l’ambition de leurs rivaux. Modric et Kroos étaient inconnus, Valverde est l’ombre du milieu de terrain autoritaire qui avait émergé il y a tout juste un an et Vinicius était une fois de plus perdu dans des guerres stériles, bien asséché par Araujo.
La débâcle du Clasico marque un tournant dans le mandat de Carlo Ancelotti. Les Madrilènes n’ont pas le droit à l’erreur en Liga et se rendent jeudi à la Cerámica en Copa del Rey, avec un temps de récupération quasi nul. Comme s’il n’y avait pas assez de mauvaises nouvelles pour les Blancos, cette Supercoupe donne des ailes à un Barça qui est aussi arrivé en Arabie avec des doutes et qui les a dissipés.