La série documentaire “The Super League : War for Football” a été lancée sur Apple TV+ ce vendredi 13 janvier. Produite par les lauréats d’Emmy Jeff Zimbalista et Connor Schell, la série revient sur les événements survenus entre le 17 et le 20 avril 2021, lorsqu’un projet susceptible de bouleverser le football européen a été mis au jour.
Le point fort de la production ? La participation de la plupart des hommes qui étaient impliqués à l’époque. Le président de l’UEFA Aleksander Ceferin, l’ancien président de la Juventus Andrea Agnelli, le président du FC Barcelone Joan Laporta, le président de LaLiga Javier Tebas et même le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaifi. Le président du Real Madrid, Florentino Pérez, s’exprime également en exclusivité.
En effet, dans la série documentaire, le président du Real Madrid défend avec force le projet de Superliga, dont son club, le FC Barcelone et la Juventus font toujours partie : “La Super League n’est pas une rupture, c’est une évolution. Si nous prenons le mauvais chemin, nous ne pouvons pas le laisser mourir. Parce que ce serait un crime. S’il n’y a pas de bons matchs, l’audience baisse. Les fans veulent voir des matchs plus compétitifs, plus attrayants”, a-t-il déclaré selon Mundo Deportivo.
“Le Real Madrid n’a pas joué contre Chelsea avant l’année dernière. Le Bayern Munich et Liverpool, qui ont chacun six Coupes d’Europe, ont joué deux fois en 65 ans. Un nouveau monde est en train de naître et nous voulons que le football prospère afin qu’il reste le sport le plus attractif au monde. C’est l’essence même de la Super League”, a ajouté l’homme.
Par ailleurs, tout au long du documentaire, l’homme d’affaires est également très critique envers l’UEFA, qu’il accuse de vouloir monopoliser le football et d’avoir menti au sujet de la Super League lorsque les caractéristiques du projet ont été révélées : “L’UEFA a dit des choses qui n’étaient pas vraies. Que la ligue était fermée, que nous allions supprimer les compétitions nationales, que nous voulions plus d’argent. Nous avons dû nous défendre contre des menaces et des insultes. Nous avons dû aller jusqu’aux tribunaux espagnols. Nous voulons que les valeurs de l’Union européenne, où les monopoles sont interdits, soient respectées”, a-t-il conclut.