L’avenir de Lionel Messi sera connu dans les prochaines heures ou les prochains jours. En tout cas, on saura où jouera le meilleur joueur de tous les temps, le capitaine des champions du monde. Déjà parti du PSG et avec peu de chances de rejoindre le FC Barcelone, les options de jouer en Arabie Saoudite ou en MLS aux États-Unis s’accumulent de minute en minute. C’est dans ce sens qu’un autre Argentin, qui travaille dans la ligue arabe, a donné son avis.
Il s’agit d’Emiliano Diaz, le nouvel entraîneur du Al-Hilal Saudi Football Club, le club qui veut faire signer Messi à tout prix, avec une offre astronomique de 500 millions d’euros par an pendant deux ans. Il s’est entretenu avec le média argentin TyC Sports et a prévenu que le championnat saoudien n’était pas facile : “Si Al-Hilal joue le championnat argentin, il le gagne d’un bout à l’autre”, a-t-il déclaré, ajoutant : “J’aimerais que Messi aille à Al-Hilal, il continuera à être compétitif. Entre la MLS et l’Arabie saoudite, il y a un fossé…”.
Al-Hilal est l’une des trois “centrales” d’Arabie saoudite, un pays qui recrute soudainement et agressivement des joueurs dans l’idée de pouvoir remporter la candidature à la Coupe du monde 2030, une candidature que Lionel Messi, par coïncidence, soutient par le biais d’un accord. “C’est un club merveilleux, mais c’est compliqué à cause de la pression des gens. Il y a beaucoup de pression, tout le monde veut gagner. Vous jouez devant 60 ou 70 000 personnes à chaque match”, explique Díaz, qui est là depuis quelques années maintenant.
Enfin, le DT argentin a parlé de Cristiano Ronaldo, qui joue pour Al-Nassr FC, une autre des grandes équipes (la troisième est Al-Ittihad Jeddah Club, récemment couronné champion et qui vient d’ajouter Benzema) et ne l’a pas laissé tranquille : “Cristiano a eu un moment difficile. Nous avons joué contre lui et nous nous sommes bien amusés. Dans les grands clubs, il n’a jamais fait la différence. Il a marqué trois ou quatre buts contre les garçons et je voyais qu’ils parlaient de lui ici. Il a perdu la Kings Cup, la Super Cup et le tournoi”.
Mais le pire, c’est quand il l’a comparé (pour ainsi dire) à son compatriote Messi : “Il n’a rien à voir avec Messi. Nous avons joué contre lui il y a moins de trois mois et je suis allé voir Leo à la Coupe du monde. Nous parlons d’années-lumière de comparaison”.