Malgré son statut de meilleur joueur de tous les temps, Lionel Messi n’est pas parfait selon Arsène Wenger. L’ancien manager d’Arsenal a dévoilé certains des points faibles de la superstar argentine.
Arsène Wenger est reconnu pour sa capacité à dénicher et développer de grands talents au fil de sa carrière d’entraîneur. À Arsenal, il a notamment révélé des joueurs comme Patrick Vieira, Cesc Fabregas ou Thierry Henry. Fin connaisseur du football, Wenger a toujours eu un œil avisé pour identifier les qualités et les défauts de ses joueurs. Même face aux plus grands, comme Lionel Messi, il n’hésite pas à pointer du doigt certaines faiblesses.
“Messi est le plus grand de tous car il peut faire jouer les autres et il peut marquer lui-même, mais il a des faiblesses, contrairement à ce que certains pensent”, a-t-il ainsi déclaré à RTL.
Describe Messi with one word.
Arsene Wenger: “Genius.” pic.twitter.com/SfHo5RYQXA
— Barça Universal (@BarcaUniversal) January 16, 2024
Des faiblesses techniques et défensives
Selon Arsène Wenger, Lionel Messi, pourtant considéré comme un génie du football, n’est pas un joueur parfait. L’ancien manager d’Arsenal a notamment pointé du doigt deux aspects du jeu de la star argentine. “Si vous analysez son jeu, il n’est pas très bon dans les airs, il n’est pas très bon défensivement”, a-t-il affirmé. Des faiblesses techniques et tactiques que Messi a su compenser tout au long de sa carrière grâce à ses immenses qualités offensives. “Mais vous ne vivez pas de vos faiblesses, vous vivez de vos forces, donc l’entraîneur doit mettre l’accent sur les forces comme autant que possible et mettre autour de cette personne des joueurs qui cachent ses faiblesses”, a expliqué Wenger.
Pionnier dans de nombreux domaines, comme la préparation physique ou l’analyse vidéo, Wenger a toujours cherché à identifier les qualités et les faiblesses de ses joueurs pour les mettre dans les meilleures conditions. “C’est ce que j’ai toujours essayé de faire dans mes équipes : m’appuyer sur les forces de mes meilleurs joueurs tout en comblant leurs lacunes grâce aux autres”, a-t-il expliqué.
Une philosophie qui lui a permis de bâtir des équipes compétitives, à l’image de son invincible Arsenal en 2003-2004. Un exemple qui montre que même les plus grands joueurs ont des domaines à améliorer.