Ricardo Quaresma a récemment partagé des réflexions perspicaces sur l’évolution du football moderne. Le portugais met en lumière une nostalgie pour l’époque où la compétition était féroce et où il fallait se surpasser pour se démarquer. Ses commentaires soulèvent des questions cruciales sur le marché des transferts actuel. De nos jours, les jeunes joueurs sont au cœur de transactions vertigineuses.
En effet, dans une déclaration percutante, Quaresma exprime son désir d’avoir 18 ans à l’ère actuelle du football. Il souligne le sentiment que les jeunes joueurs d’aujourd’hui bénéficient d’un traitement plus clément. Néanmoins, l’ex-international portugais souligne également les défis uniques auxquels ils font face.
“Les jeunes de nos jours sont plus gâtés. À mon époque, il fallait être tellement meilleur que les autres“, confie Quaresma. Cette nostalgie pour l’époque où la compétition était la pierre angulaire du succès offre un regard critique sur l’évolution du football professionnel.
La réalité du marché des transferts
Les remarques de Quaresma résonnent particulièrement dans le contexte du marché des transferts moderne, où des sommes astronomiques sont déboursées pour des jeunes talents. Un exemple frappant est Moises Caicedo. Le milieu de terrain équatorien de 21 ans a fait le saut de Brighton à Chelsea pour une somme impressionnante de 133 M€.
Un autre cas notable est celui de Randal Kolo Muani. L’attaquant de 25 ans est passé de Francfort au Paris Saint-Germain pour un montant significatif de 95 M€. Ces transferts illustrent la tendance actuelle du marché. Les clubs débourses des sommes considérables des jeunes joueurs peu convaincants. Cependant, force est de constater que ces deux n’ont pas vraiment un grand impact sur leurs équipes.
Les commentaires de Quaresma soulèvent la question épineuse de la valeur réelle des jeunes talents dans le football moderne. Certains jeunes joueurs sont célébrés comme des prodiges avant même d’avoir fait leurs preuves de manière consistante. Pour cela, Quaresma s’interroge sur la véritable qualité de ces acquisitions coûteuses.
“Il y a beaucoup d’exemples de jeunes dont tout le monde parle en bien, alors qu’ils ne sont pas très bons. Et ils coûtent 80 ou 100 M€“, déplore Quaresma. Cela souligne le défi constant pour les clubs de football de distinguer le talent authentique du battage médiatique.
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