Aurélien Tchouaméni est entrain de faire son grand retour en ce début de saison où il est devenu indispensable dans les plans de Carlo Ancelotti. L’international français a pris la place de pivot dans le losange de l’entrejeu dessiné par l’entraîneur italien et a réalisé deux prestations convaincantes à Bilbao et Almeria.
L’international Français semble avoir rattrapé son retard après une première saison irrégulière et aigre-douce à Santiago Bernabéu. En effet, signé en provenance de Monaco pour 80 millions d’euros plus 20 millions d’euros en bonus, le départ soudain de Casemiro vers United dans les derniers jours du mercato l’été dernier, lui a ouvert grand les portes du onze de départ. Son adaptation va crescendo et il gagne une place privilégiée dans les plans de Carletto jusqu’à la Coupe du monde, où il est également indispensable à Didier Deschamps.
Titulaire dans tous les matches importants, son échec lors de la séance de tirs au but en finale contre l’Argentine l’ébranle émotionnellement et il n’est plus le joueur dominant qu’il était en début de saison. Un virus inopportun le prive du match contre Liverpool à Anfield, match qui voit Camavinga monter en puissance et finalement Tchouaméni, qui avait beaucoup baissé de pied depuis son retour du Qatar, devenir un remplaçant régulier.
Par ailleurs, le joueur est déterminé à retrouver son statut et a travaillé dur pendant l’été. Il s’est d’ailleurs entraîné à Los Angeles avec son entraîneur personnel plusieurs semaines avant la tournée madrilène dans la ville californienne. Lors des premiers matches de pré-saison, l’ancien Monégasque a montré qu’il avait un bon niveau physique et footballistique et lorsque la compétition est arrivée, Ancelotti lui a donné les pleins pouvoirs.
À Bilbao lors de la première journée de la Liga, il a été l’un des joueurs les plus remarquables, avec un taux de réussite de passes de 95 %, 6 longues remises sur 6 réussies et 5 duels sur 7 gagnés. Et à Almeria, il a de nouveau montré son importance en protégeant le devant de la surface de Lunin. Personne n’a touché plus de ballons que lui à Madrid et il a de nouveau joué tout le match, récupérant six ballons et ne commettant qu’une seule faute.
Tchouaméni, un joueur qui ne fait pas la une des journaux, surtout quand à Madrid les projecteurs sont braqués sur Jude Bellingham, est en train de rattraper son retard dans une équipe où son équilibre est essentiel.