Franck Kessie (Ouragahio, Côte d’Ivoire, 9 décembre 1996) est arrivé l’été dernier en provenance de l’AC Milan. Bien qu’il lui reste quatre ans de contrat et qu’il commence à peine à montrer son meilleur niveau, son nom est constamment associé à l’Inter en Italie. “J’espère être au Barça pendant de nombreuses années“, révèle Kessie dans cet entretien avec MD, alors qu’il admet avoir connu des débuts “difficiles”, mais qu’il est maintenant à “son meilleur niveau”.
Quel bilan tirez-vous de vos débuts au Barça ?
“Comme je le dis toujours, ce n’est pas facile de jouer pour un club aussi grand que le Barça. Les débuts ont été un peu difficiles parce que j’ai dû apprendre une nouvelle langue, un nouveau pays, un nouvel environnement, une nouvelle mentalité… mais avec du travail, on arrive à tout.”
Il y a beaucoup de changements et un nouveau style de football. Est-ce plus difficile de jouer pour le Barça ?
“Nous parlons de l’un des plus grands clubs du monde, le Barça a son propre style de jeu, très technique, beaucoup de jeu avec le ballon, en Italie c’était très différent, ici il y a un autre système de jeu, mais avec du travail on y arrive.”
Il est passé du statut de titulaire indiscutable, de capitaine de l’équipe à celui de remplaçant. Comment gérer cela ?
“La vie est ainsi faite. On ne peut pas toujours aller tout droit, il faut s’arrêter au feu rouge et quand il passe au vert, on peut passer. Je m’étais déjà préparé mentalement, car je savais que l’Espagne et l’Italie ne sont pas identiques, que ce sont deux types de football différents.”
“Ici, ce n’est pas comme là-bas, car lorsque je suis arrivé en Italie en provenance de la Côte d’Ivoire, j’ai également connu une période difficile, j’ai été prêté en Serie B, puis je suis retourné à l’Atalanta et enfin à Milan. Même ma première année à Milan a été difficile et puis, petit à petit, les choses se sont bien passées pour moi. Je suis quelqu’un qui n’abandonne jamais et qui continue à travailler pour s’améliorer et aider l’équipe.”
“Xavi me donne beaucoup de confiance, il me fait comprendre que je suis important et que je dois jouer, je ne dois pas penser à la pression“.