Parmi tous les besoins du Barça pour renforcer l’effectif et les difficultés économiques qui conditionnent les recrutements, ce qui préoccupe le plus Xavi, c’est de savoir qui sera le nouveau Busquets.
Xavi comprend qu’il n’y a que deux joueurs sur le marché qui remplissent cette condition : Rodri, pierre angulaire du City de Guardiola, qui n’est naturellement pas à vendre, et Zubimendi, pour lequel le Real ne négociera pas un seul euro de sa clause de rachat de soixante millions d’euros et qui, comme si la difficulté n’était pas suffisante, ne semble pas non plus disposé à quitter Anoeta.
En dehors de ces deux joueurs, il existe une série de possibilités qui ne convainquent pas l’entraîneur barcelonais, qui a avorté l’opération Rúben Neves avant qu’Ansu Fati ne la désactive avec son désir de rester au Camp Nou. D’autres cibles sont à l’étude, toutes avec des avantages et des inconvénients, ce qui met Xavi en haleine.
Tout d’abord, si Gündogan vient, ce ne sera pas pour prendre la place de Busi. Il est évident qu’à City, il ne joue pas ce rôle parce qu’il y a quelqu’un de meilleur et que ce que Xavi veut, c’est un spécialiste. L’entraîneur voit l’Allemand comme un joueur d’intérieur qui apporterait un grand saut qualitatif par rapport à Kessié. Amrabat est une possibilité pour le prix, mais pas exactement pour les conditions : plus de force et de travail, mais moins de jeu de position. Nico serait une alternative libre, mais on ne le voit pas à ce poste et on ne le considère pas assez mûr pour ce poste. Bruno Guimaraes a été pressenti, mais le prix, pas moins de 60 millions, l’exclut.
Dans le collimateur de Deco, il y a deux joueurs portugais qui ont de bonnes références. Palhinha, qui a excellé à Fulham, et Florentino Luis, le meilleur joueur du monde, sont dans le collimateur de Deco vainqueur de la Ligue des champions avec Benfica. Ils ne seraient pas bon marché. Comme vous pouvez le constater, il sera difficile de trouver le nouveau Busquets. Il est tellement important de ne pas faire d’erreur que Xavi est en permanence à la pointe du jeu. Et il pense toujours à Zubimendi.