CAN 2023 : Walid Regragui justifie le fiasco du Maroc

Confirmé à son poste malgré le fiasco du Maroc à la CAN 2023, Walid Regragui fait un bilan. A la faveur d’une sortie médiatique ce vendredi, il est revenu sur les raisons qui pourraient justifier la prestation marocaine.

Le Maroc, dont la victoire contre la Zambie à la dernière journée a offert la qualification à la Côte d’Ivoire, a été éliminé en huitièmes de finale. Sur un score de 2-0, l’Afrique du Sud de Hugo Broos a realisé un sacré coup. Le demi-finaliste au Mondial 2022 sort du tournoi plus tôt qu’attendu. Achraf Hakimi, a même raté un penalty lorsque le score était encore à 1-0. « Je remercie Achraf Hakimi d’avoir pris la responsabilité de tirer le penalty, c’était mon choix et j’assume la responsabilité encore une fois ! », affirme Regragui.

🎙️ | Walid Regragui 🇲🇦 :

« On est tombé sur des équipes très motivés, nous n'étions pas à la hauteur, le résultat parle de lui même.
Cela s'est joué à des détails, notre pression a toujours été positive, cette compétition n'est pas facile en voyant l'histoire du Maroc en CAN » pic.twitter.com/ml8JIxmy2e

— Actu Maroc 🇲🇦 (@ActuMarocOff) February 16, 2024

Walid Regragui avait avant le début de la compétition annoncé que le Maroc ira minimum dans le dernier carré. Des propos qui se sont retournés contre lui. Il s’attendait quand même à cette difficile compétition. Pour lui, les raisons de l’échec sont : “le mental, mais aussi le climat. Nous ne nous sommes pas bien adaptés à l’atmosphère et à l’humidité.”« Arsène Wenger m’avait prévenu à Doha et m’avait dit que si je ne gagnais pas la CAN ça allait vite devenir difficile pour moi. Il avait raison mais je prend cette pression comme une motivation supplémentaire », a-t-il poursuivi.

« Je m’excuse au près du peuple marocain pour cette désillusion. J’assume mes responsabilités, certains joueurs n’ont pas joué comme ils le devraient ! », conclut Regragui. Le Maroc aura l’occasion de se rattraper lors de la CAN 2025 qui se jouera sur ses terres dans le royaume chérifien.