L’entraîneur de l’Uruguay a laissé des déclarations très dures à l’encontre de l’organisateur de la Copa América après ce qui s’est passé lors de la demi-finale contre la Colombie. Et le moins qu’on puisse dire, le technicien n’a fait aucun cadeau.
En effet, selon AS, Marcelo Bielsa a durement attaqué les États-Unis, organisateurs de la Copa América, après ce qui s’est passé lors de la défaite de l’Uruguay contre la Colombie. Pour rappel, les joueurs de la Celeste ont sauté dans les tribunes pour se battre avec les supporters colombiens tombés dans une avalanche vers la zone où se trouvaient la famille et les amis des joueurs uruguayens. “Nous sommes aux États-Unis, le pays, entre guillemets, de la sécurité. Comment ne pas défendre sa mère, sa sœur, un bébé ? S’ils ne l’avaient pas fait, ils auraient été condamnés par nous tous”, a déclaré Bielsa lors de la conférence de presse précédant le match que l’Uruguay jouera ce samedi contre le Canada pour lutter pour la troisième place de la Copa América.
“Pointant du doigt les arbitres, disant que les terrains sont parfaits et tous les mensonges qu’ils ont racontés. Les camps d’entraînement parfaits disaient que la Bolivie ne pouvait pas s’entraîner et j’ai les photos. C’est une peste de menteurs. Les terrains d’entraînement sont un désastre, donc le penalty n’a pas été accordé au Brésil. Les États-Unis, lorsqu’ils ont estimé que leurs intérêts étaient attaqués, ont créé le FIFA Gate avec le FBI. Il ne s’est rien passé ici, des stades pleins, de la compétitivité, des stades pleins… Ce qu’il ne faut pas faire, c’est continuer à tromper. Le responsable du terrain a assuré qu’il s’agissait d’un problème visuel, que Vinicius ne voit pas, que Scaloni n’a pas à parler. Ils auraient dû sortir et dire que les terrains d’entraînement étaient imprésentables. Ils ont dit à Scaloni qu’il avait parlé une fois et qu’il ne devait pas recommencer. Tous menacés. Qu’est ce qu’ils vont faire? Vont-ils les suspendre ? Ils n’ont qu’à dire qu’ils sont responsables”, a poursuivi Bielsa dans son argumentation contre l’organisation de la Copa América.
De son côté, la fédération uruguayenne de football n’a pas hésité à protéger ses joueurs après ce qui s’est passé en fin de match contre la Colombie : “Compte tenu de ces événements, et du manque de sécurité évoqué ci-dessus, l’attitude des joueurs était inévitable et naturelle. Cette Association, au cours de ses 124 années d’existence, privilégie fièrement le respect maximal des normes de conduite citoyenne, bannissant tout acte de violence dans le sport”, a-t-elle déclaré.
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