C’est l’heure de la Colombie. Elle est en finale de la Copa América après avoir joué une mi-temps entière à 10 contre l’Uruguay en raison de l’expulsion de Daniel Muñoz. L’unique but de la tête de Lerma en première mi-temps a scellé le sort du match. Il reste maintenant à franchir la dernière étape, dimanche contre l’Argentine à Miami.
Les Cafeteros ont commencé le match avec la possession du ballon, mais sans risque. Le schéma mis en place par Marcelo Bielsa, avec Rodrigo Bentancur au marquage individuel de James Rodriguez, a stoppé le cerveau colombien. Petit à petit, les bleus ciel ont pris de l’ampleur. Et Darwin Nuñez a eu ses trois occasions, mais les a toutes manquées.
Dans le meilleur moment de l’Uruguay, à la demi-heure de jeu, Bentancur se blessait. C’est un choc que la charrúa a ressenti. Dans ce moment de confusion, une nouvelle passe décisive de James permettait à Lerma d’ouvrir le score de la tête. Le gardien Rochet ne parvenait pas à faire un bon arrêt et Josema Gimènez était battu sur le ballon aérien. Mais à la fin de la première mi-temps, une naïveté de Daniel Muñoz, expulsé à juste titre, a laissé la Colombie à dix.
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⚽️#Colombia, a pesar de quedar reducida a 10 contra 11 desde el 45+1 del primer tiempo, acabó #venciendo a #Uruguay por 1-0 (gol en el minuto 39) para alcanzar su 3ª final de Copa América. //// La #Colombie, en dépit d’être réduite à 10 contre 11 depuis à…— Radio Télé Patriarche 101.1 FM (@PatriarcheRadio) July 11, 2024
Bielsa a misé sur une victoire en seconde période, mais cela n’a pas fonctionné. La Colombie a résisté pendant toute la seconde période et a remporté la victoire. Les changements n’ont pas fonctionné. Les minutes s’égrènent. Luis Suárez entre en jeu et frappe un ballon. La magie qui a si souvent trouvé le chemin des filets s’est éteinte cette fois-ci. Yerri Mina entre en jeu pour ajouter des centimètres à la défense. L’Uruguay se précipite, commet des erreurs, manque de précision. La marée jaune applaudit à tout rompre et sur le banc colombien, on prédit déjà la victoire.
Par ailleurs, le désordre de l’après-match est une autre histoire. Sur les 90 minutes, l’équipe de Néstor Lorenzo a gagné à la loyale, par ses propres mérites et au détriment des autres. Ils sont en finale de la Copa America et construisent l’illusion d’un pays qui retrouve la finale après 23 ans.
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