Courtisé par Sir Alex Ferguson de Manchester United à l’époque, l’ancien international français, Emmanuel Petit a révélé ses regrets de ne pas avoir rejoint le légendaire manager écossais à Old Trafford. Il aurait pu faire partie de l’héritage des Red Devils, de leur palmarès, de leur gloire. Au lieu de cela, il a choisi une autre voie, en rejoignant Stamford Bridge et Chelsea.
L’ancien milieu de terrain de l’équipe de France a rejoint Chelsea en 2001 en provenance du FC Barcelone, après des saisons remarquables à Arsenal et une année tumultueuse avec les Catalans. Alors que l’Angleterre l’attire à nouveau, trois grands prétendants, Man United, Chelsea et son ancien club, Arsenal se disputent ses services. Finalement, son choix de rejoindre Chelsea, une décision qu’il considère aujourd’hui comme un regrettable faux pas, a été influencé par une série de facteurs. Il a décrit ce chapitre regrettable de sa vie dans une interview sincère avec FourFourTwo et relayée par Daily Mail :
“De nombreux clubs étaient intéressés par mon retour en Angleterre [en 2001]. Arsenal m’a approché, mais aussi Manchester United. J’ai parlé à Arsène. Il voulait vraiment que je revienne, mais j’ai été honnête avec lui : J’ai dit : «J’apprécie et c’est très tentant, mais je n’ai pas senti que vous vouliez que je reste quand j’ai signé à Barcelone il y a un an». C’est comme divorcer : quand on ne se sent pas désiré, à quoi bon revenir ? Cependant, la perspective la plus alléchante, est venue de Manchester United. J’aurais dû aller à Manchester United, car Sir Alex Ferguson m’a appelé deux fois. Nous avons eu une très bonne conversation et c’était tentant, mais une fois de plus, j’ai écouté ma femme. Elle voulait retourner à Londres, elle ne voulait pas vivre à Manchester et j’ai donc fait la même erreur deux fois en un an”, a-t-il expliqué.
Les conséquences de ces décisions ont lourdement pesé sur la carrière de Petit. Alors qu’il se bat sur le terrain pour Chelsea, United et Arsenal célèbrent victoire sur victoire, soulevant de nombreux trophées dans les années qui ont suivi. Pendant ce temps, le Français se retrouve exclu de l’armoire à trophées, ne remportant aucun titre avant de prendre sa retraite en 2004.