L’entraîneur espagnol Luis de la Fuente a reconnu qu’il ne s’était pas comporté de la meilleure façon lors de l’assemblée extraordinaire au cours de laquelle Luis Rubiales a souligné qu’il ne démissionnait pas de la RFEF.
Luis de la Fuente a annoncé ce vendredi la sélection de l’Espagne pour les matchs de qualification à l’Euro’2024 contre la Géorgie et Chypre. Avant même de répondre aux questions, l’entraîneur espagnol a commencé par s’excuser d’avoir applaudi le discours de Rubiales vendredi dernier lors de la dernière assemblée générale extraordinaire de la RFEF présidée par celui qui était alors à la tête de l’instance.
“Je voudrais commencer par commenter ce que j’ai vécu à l’Assemblée de vendredi dernier. Vu les répercussions de mes applaudissements, je voudrais utiliser cet espace, mon espace, pour m’expliquer. J’ai reçu des critiques sévères à ce sujet. Elles sont tout à fait méritées et je m’en excuse. Je me suis rendu à l’Assemblée avec la conviction que nous assistions à un acte protocolaire pour le départ d’un président. Ces gestes ne représentent pas mes valeurs ni ma façon d’agir. Je serai toujours du côté de l’égalité et du respect. Mon comportement a toujours été irréprochable. Nous nous souvenons tous de ce qui s’est passé à Sydney. Ni Jenni [Hermoso] ni aucun de ses coéquipiers ne sont responsables de ce qui s’est passé”, a-t-il commencé.
“J’ai critiqué ce qui s’est passé lors de la cérémonie de remise des prix avec Jenni. Je ne pense pas devoir démissionner. Je dois m’excuser. J’ai commis une erreur, une erreur humaine inexcusable. Si je pouvais revenir en arrière, je ne l’aurais pas fait. Je défends l’égalité et le respect”, a-t-il ajouté.