Quelques heures après le coup de poing de Fede Valverde, Álex Baena et Villarreal analysent toujours la feuille de route à suivre après l’agression de l’Uruguayen dans la zone du bus de Bernabéu.
Selon Relevo, le joueur n’a pas encore pris la décision de dénoncer ou non ce qui s’est passé après le match. L’entité de Castellonense comprend que c’est le joueur qui doit marquer cette voie et elle soutiendra son souhait. En fonction de la dénonciation et de l’instance devant laquelle elle sera faite, le madridista pourrait se voir infliger une sanction sportive dans les semaines à venir.
La scène s’est déroulée dans le parking et sans beaucoup de témoins. Alors que le joueur jaune sortait du vestiaire et se dirigeait vers sa voiture, le Charrúa, qui l’attendait de pied ferme, lui a donné un coup de poing.
Selon l’entourage de Baena, l’Andalou a immédiatement appelé la sécurité et la police a pris connaissance de ce qui s’était passé. Alberola Rojas, l’arbitre du match, n’a pas été témoin de l’incident et ne l’a pas consigné dans le procès-verbal.
Comme l’incident ne figure pas dans la déclaration de l’arbitre, la Commission de la concurrence ne disposera pas d’éléments pour juger l’agression lors de sa réunion habituelle du mercredi. Toutefois, il est possible que Valverde soit sanctionné d’une peine qui lui fera manquer plusieurs matches.
En règle générale, la Commission de la concurrence n’intervient pas d’office si le procès-verbal n’en fait pas mention, mais elle le fait si les personnes concernées (Villarreal et Álex Baena, en l’occurrence) dénoncent ce qui s’est passé auprès de la Commission. Dans ce cas, l’organe de la RFEF aurait le pouvoir d’ouvrir un dossier et d’engager une procédure en vue d’imposer une sanction sportive.
Dans le cas où les Jaunes décideraient seulement de déposer une plainte auprès de la police ou d’une autre instance judiciaire, l’affaire prendrait une autre tournure. Le préjudice pénal empêcherait la concurrence d’agir, de sorte que le coup de poing de l’Uruguayen deviendrait un problème d’ordre public et non sportif.
Baena et Villarreal auront le dernier mot. Il y a quatre possibilités sur la table : que tout en reste là et ne pas dénoncer, l’exécuter devant le Comité de Compétition, le faire devant les tribunaux ou combiner les deux dernières en même temps.
La colère dans le cœur du Sous-marin est énorme et même l’extase de la victoire au Bernabeu n’a pas réduit la colère après la nuit. Xisco Nadal, leur délégué, a tweeté contre Fede (“Valverde, macarra y cobarde“) et Baena s’est dit “très triste de l’agression“. Madrid et l’Uruguayen attendent des nouvelles.