Le Bayern Munich a frôlé la qualification pour la finale de la Ligue des champions. Mais comme un air de déjà vu, le Real Madrid a tout renversé pour rejoindre Dortmund en finale. Et après la rencontre, plusieurs voix côté allemand se sont levées pour dénoncer une injustice avec l’arbitrage.
Ce 1er Juin à Wembley, le Borussia Dortmund et le Real Madrid vont s’affronter pour le sacre final. Mais attendant, le club bavarois pourrait risquer gros. En effet, la polémique est née d’une dernière action offensive du Bayern Munich. De Ligt a cru avoir égalisé, mais l’arbitre avait au préalable signalé un hors jeu plus ou moins douteux. Il y a eu des contestations et accusations bavaroises contre la décision de Marciniak et son assistant. Et selon Mundo Deportivo, le règlement de l’UEFA pourrait “frapper” plusieurs acteurs du Bayern.
Le Bayern Munich dans le collimateur du règlement de l’UEFA
En effet, nous verrons si les protestations exprimées par les joueurs du Bayern Munich auront des conséquences disciplinaires. Il s’agit des plaintes concernant la décision sur le but refusé à De Ligt. Pour rappel, l’assistant avait auparavant signalé un possible hors-jeu au début de l’action. Une décision surprenante de ne pas laisser le jeu se terminer pour la VAR et le hors-jeu semi-automatique. Mais le coup de sifflet de l’arbitre polonais ne permet pas d’aller plus loin. Le but et toute intervention de la technologie sont disqualifiés car ils ont été sifflés au préalable. Une décision que l’instance suprême du football européen considère comme une erreur et qui aurait dû permettre à l’action de se terminer.
En fait, le règlement de l’UEFA indique clairement que les décisions arbitrales sur le terrain sont inamovibles, à l’exception des erreurs d’identité. En particulier l’article 9 concernant la “portée disciplinaire des décisions prises par l’arbitre”. Au point 2, il affirme que “les décisions prises par l’arbitre sur le terrain de jeu sont définitives et ne peuvent être réexaminées par les organes disciplinaires de l’UEFA”. Ce n’est qu’en cas d’erreur d’identité que les organes disciplinaires peuvent agir : “Dans les cas où la décision d’un arbitre implique une erreur évidente (par exemple l’identité de la personne sanctionnée), seules les conséquences disciplinaires d’une telle décision peuvent être examinées par les organes disciplinaires de l’UEFA. En cas d’erreur d’identité, une procédure disciplinaire ne peut être engagée, conformément au présent règlement, qu’à l’encontre de la personne qui a commis l’infraction”.
Que pourrait risquer les mis en cause ?
Ainsi, l’on verra maintenant si les propos tenus hier soir par l’entraîneur Tuchel et certains joueurs du Bayern Munich relèvent d’un “comportement insultant ou contraire aux règles élémentaires de bonne conduite”. Ou d’un autre point du Code disciplinaire qui considère comme punissable “le fait d’utiliser des manifestations sportives pour des démonstrations de nature non sportive” ou “dont le comportement jette le discrédit sur le sport du football et sur l’UEFA en particulier”. Cependant, tout dépend si l’UEFA décide d’ouvrir un dossier suite aux déclarations de l’équipe allemande. À commencer par Tomas Tuchel ou des joueurs comme De Ligt, Müller etc….
En outre, le Code disciplinaire prévoit deux sanctions possibles à l’article 15 : d’une part, la “suspension pour deux matches de compétition ou une période déterminée pour langage abusif envers un arbitre”. Et d’autre part, la “suspension pour deux matches de compétition ou une période déterminée pour langage abusif envers un arbitre”. Dans un autre point de l’article, il est même stipulé un match supplémentaire en cas d’insulte à l’arbitre : “Suspension pour trois matches de compétition ou pour une période déterminée pour insulte à l’arbitre”. Il appartient maintenant à l’UEFA de sanctionner ou non le Bayern Munich.