Nasser Al-Khelaifi est à nouveau empêtré dans la polémique. Le président du PSG fait l’objet d’une enquête pour enlèvement et torture au Qatar, le pays où il est né.
Selon L’Équipe, trois juges d’instruction judiciaire à Paris enquêtent déjà sur la véracité des accusations portées par le lobbyiste franco-algérien Tayeb Benabderrahmane, qui n’a pas lésiné sur ses critiques à l’encontre de l’actuel chef des Parisiens. L’accusation remonte à janvier 2020, lorsque Benabderrahmane aurait été torturé et assigné à résidence jusqu’en novembre de la même année, date à laquelle il a signé un protocole afin de ne pas incriminer Nasser Al-Khelaifi avec des informations susceptibles d’être divulguées.
Pourtant, l’homme d’affaires et lobbyiste aura en sa possession “le téléphone portable d’Al-Khelaifi” qui contient des informations et des documents compromettants pour le président de 49 ans, liés non seulement à l’organisation par le Qatar de la Coupe du monde 2022, mais aussi à l’attribution des droits des Coupes du monde 2026 et 2030 au groupe de médias beIN, présidé par Al-Khelaifi.