Scénario ubuesque au Cameroun, Eto’o humilie Brys et ses joueurs convoqués (VIDEO)

Alors que les Lions Indomptables du Cameroun devaient entamer lundi leur préparation pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, la situation autour de l’équipe nationale s’est une nouvelle fois dégradée de manière rocambolesque.

Entre l’ingérence du ministère des Sports et les provocations de Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), les joueurs et le staff technique emmenés par Marc Brys ont subi une nouvelle humiliation retentissante. Tout avait pourtant semblé s’apaiser la semaine dernière, lorsqu’un compromis avait été trouvé entre le ministère des Sports (MINSEP) et la FECAFOOT pour la composition du staff technique de l’équipe nationale.

Marc Brys, nommé sélectionneur le 2 avril dernier, devait ainsi collaborer avec des adjoints choisis par la fédération. Mais ce deal n’aura finalement pas duré, le technicien belge ayant finalement fait savoir, la veille du rassemblement, qu’il refusait de travailler avec ces adjoints. Une volte-face qui a ouvert la voie à une nouvelle confrontation entre le MINSEP et Samuel Eto’o, le président de la FECAFOOT qui refuse à nouveau de céder face à l’intransigeance du coach Belge.

🔴 Malgré l’imbroglio autour du staff technique de l’équipe nationale du Cameroun, les Lions indomptables semblaient plutôt décontractés ce matin lors de la balade à proximité de l’hôtel Hilton. 🚶‍♂️🇨🇲

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Conséquence de ce bras de fer, lorsque les joueurs ont commencé à arriver dimanche soir au point de rassemblement, ils ont été accueillis par les coordonnateurs des sélections nommés par le ministère des Sports. Une situation ubuesque, les agents d’Eto’o n’ayant même pas pu accéder aux chambres et ascenseurs réservés au stage des Lions Indomptables. Un nouveau camouflet pour la Fédération, qui a fini par rappeler ses représentants devant l’intransigeance du MINSEP.

Samuel Eto’o prive les joueurs de leur équipement

Mais l’humiliation n’en est pas restée là, puisque Samuel Eto’o a pris une nouvelle décision retentissante. Selon plusieurs images relayées depuis le rassemblement, le président de la FECAFOOT n’a en effet pas mis à disposition des joueurs et du staff les maillots et équipements de la sélection nationale. Conséquence, les Lions Indomptables ont dû se retrouver lundi matin sans leurs tenues officielles, obligés de s’entraîner en habits de ville. Une situation lunaire et profondément humiliante pour ces joueurs, qui n’ont pourtant pas démérité sur le terrain.

« On n’a pas de ballons, on n’a pas de matériel, on n’a pas d’équipements. Est-ce que tu penses que le stage se passe bien? Ça ne se passe pas bien. Déjà deux jours que c’est comme ça. C’est du jamais vu. Ça fait 26 ans que je suis dans cette profession et je n’ai jamais vu ça. On doit, pour le public, les habitants, les 30 millions de camerounais, prouver que même s’il y a des gens qui veulent nous perturber, nous allons nous battre pour le pays », a lâché ce matin Marc Brys à la presse locale.

🎥 C’est surréaliste ! Nos Lions indomptables en stage sans équipement. 😭😕🇨🇲 pic.twitter.com/4Qf0N8FopF

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Cette nouvelle crise n’augure rien de bon pour la suite, à seulement cinq jours du prochain match des éliminatoires face au Cap-Vert. Car avec les accréditations et autres éléments logistiques qui dépendent de la FECAFOOT, Marc Brys et ses joueurs risquent encore de connaître de nouvelles galères. Face à ce spectacle affligeant, la Confédération Africaine de Football (CAF) et la FIFA restent pour le moment silencieuses. Mais leur patience pourrait bien avoir des limites, et une éventuelle sanction pourrait tomber pour tenter de mettre un terme à cette cacophonie. Une situation ubuesque qui porte un lourd préjudice à l’image du football camerounais, pourtant considéré comme l’une des grandes nations du continent.

Face à cette cacophonie, les véritables perdants sont une nouvelle fois les joueurs, qui subissent les conséquences de ces luttes de pouvoir. À quelques jours d’un match capital, leur préparation s’en trouve une nouvelle fois profondément perturbée.